20 juin – Journée internationale du réfugié.
Nul n’est à l’abri de l’exil.
Les conflits armés, le terrorisme, le changement climatique, les catastrophes naturelles, les persécutions ethniques et religieuses, sont autant de drames qui, chaque jour, arrachent des millions de personnes à leur terre, à leur maison, à leur vie. Ces fléaux déchirent des familles, brisent des communautés, détruisent des rêves. Et tous ont un point commun : ils font des réfugiés.
Quand la guerre éclate, quand la peur s’installe, quand les pluies ne tombent plus, quand les terres deviennent stériles, quand les eaux montent ou emportent tout sur leur passage, le seul espoir devient le départ.
Le départ, parfois précipité, sans espoir et souvent sans retour.
Ils deviennent « réfugiés ».
Pas par choix. Mais parce qu’ils n’ont plus d’alternative.
Et que leur offre-t-on en retour ?
🚫 Méfiance.
🚫 Humiliations.
🚫Discrimination
🚫 Camps surpeuplés.
🚫 Arrestation et detention arbitraire.
🚫 Fermetures de frontières.
🚫Déportation
🚫 Soupçons et violences.
En vérité, ce ne sont pas eux le problème. Ce sont les conflits, les dictatures, les inégalités, la pauvreté, le chaos climatique…etc.
Protéger un réfugié, c’est faire acte de courage, de justice et de mémoire.
Car l’exil peut frapper n’importe qui. Aujourd’hui eux, demain peut-être nous.
Chers amis,
Les réfugiés ne sont pas des étrangers au destin lointain. Ils sont le reflet de ce que chacun de nous pourrait devenir si les circonstances basculaient.
Aujourd’hui, ils cherchent refuge.
Demain, ce pourrait être nous, nos proches, nos enfants.
La souffrance des réfugiés nous interpelle.
Leur résilience doit nous inspirer.
Leur protection nous engage.
En cette Journée internationale du réfugié, je veux affirmer haut et fort que les réfugiés ne sont pas des criminels, ils sont des victimes et ont des droits :
✔ Droit à la vie
✔ Droit à la sécurité
✔ Droit au logement
✔ Droit à une existence digne
✔ Droit à l’éducation, à la santé, au travail, à la liberté.
Etc.
Protéger les réfugiés, c’est protéger l’humanité.
C’est rappeler que personne ne choisit d’être réfugié, mais que chacun mérite une seconde chance.
À tous les réfugiés du monde, je dis :
vous n’êtes pas oubliés. Vous n’êtes pas seuls.
Et à l’humanité tout entière, je tiens à rappeler que être réfugié n’est pas une faiblesse.