En ma qualité de DDPR Adjoint de l’Oueme et défenseure des droits de l’homme, j’ai un fort engagement pour la sécurité et le bien-être des populations, plus particulièrement les personnes vulnérables. J’ai eu l’immense honneur de participer à la session d’information et de sensibilisation des Officiers de police judiciaire (OPJ) sur les violences faites aux femmes et aux filles qui s’est déroulée le 28 novembre 2023 à la salle de conférence de la préfecture de l’Oueme. Cet événement, organisé par l’Institut National de la Femme du Bénin, en collaboration avec le Préfet du Département de l’Oueme et la Direction Départementale de la Police républicaine Ouemé, a été un moment riche en partage d’information et de bonnes pratiques. C’est une plus value dans notre engagement collectif contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Au cours de cette rencontre, le rôle des OPJ dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles a été au centre des discussions. Il était également essentiel de renforcer leur compréhension de la mission de l’Institut National de la Femme et de les sensibiliser sur la gestion des procédures judiciaires. En tant que Commissaire de Police, Adjointe au Directeur Départemental de l’Oueme et experte des questions de violences basées sur le genre, j’ai saisi l’opportunitépour rappeler le cadre légal et institutionnel de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles avec un accent particulier sur l’impunité des auteurs. L’impact significatif que peuvent avoir les OPJ dans la prévention et la répression de ces crimes odieux a été mis en exergue.
L’Institut National de la Femme du Bénin a exposé les défis spécifiques auxquels font face les femmes et les filles, mettant en lumière la nécessité d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les organismes spécialisés dans la protection des droits des femmes. Les discussions approfondies ont également abordé les procédures judiciaires, mettant l’accent sur la nécessité d’une approche sensible au genre pour assurer une justice équitable.
La date symbolique du 28 novembre 2023 restera gravée dans nos mémoires en tant que journée où des pas concrets ont été franchis dans la lutte contre les violences. La salle de conférence de la préfecture de l’Oueme a été le théâtre de cet engagement collectif, symbolisant notre détermination à créer une société où chacun, indépendamment de son genre, peut vivre en toute sécurité.
En conclusion, cet événement a renforcé ma conviction que la collaboration entre les forces de l’ordre, les institutions gouvernementales et les organisations dédiées aux droits des femmes est essentielle pour éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles. En tant que défenseure des droits de l’homme, je renouvelle mon engagement à poursuivre la lutte contre toutes les formes de Violences faites aux femmes tant dans la prévention que dans la répression d’une part, et d’autre part, œuvrer pour une meilleure protection des victimes et la poursuite efficace des auteurs de ces actes répréhensibles devant la justice. Ensemble, nous bâtirons un avenir où la sécurité et la dignité ne connaissent pas de sexe ni de genre.