séance consacrée au fonctionnement de la justice dans notre pays

Le samedi 27 septembre 2025, dans le cadre du programme d’initiation des enfants au système judiciaire, j’ai eu l’honneur d’animer une séance consacrée au fonctionnement de la justice dans notre pays. Ensemble, nous avons passé en revue la procédure, depuis le dépôt d’une plainte ou d’une dénonciation auprès de la police jusqu’aux attributions de la Cour suprême.
L’expérience fut particulièrement enrichissante. La curiosité et la vivacité d’esprit de ces enfants, manifestées à travers leurs questions pertinentes, m’ont profondément impressionnée. Ce qui m’a encore plus marquée, c’est que cette rencontre constituait leur dernière séance du programme. J’en ai profité pour leur demander quelles carrières ils envisageaient pour l’avenir. Les réponses ont fusé : avocat, magistrat, notaire, huissier, député… Mais à ma grande surprise, aucun d’entre eux n’a évoqué le métier de policier.

Lorsque j’ai posé la question : « Qui souhaite devenir policier ? », un silence lourd a envahi la salle. Intriguée, j’ai insisté, tout en expliquant le rôle crucial de la police, institution incontournable dans toute société organisée. Alors, timidement, un enfant a pris la parole : « C’est un métier à risque, ils sont toujours sous le soleil et la pluie, et en plus, ce n’est pas bien rémunéré. » Un autre ajouta : « Ils ne sont pas toujours aimables et je doute qu’ils aient assez de temps pour leurs enfants. »

Ces réactions m’ont interpellée. Après un profond soupir, j’ai pris le temps de leur expliquer qu’aucun métier n’est exempt de risques, et que, quelle que soit la profession choisie avocat, magistrat ou notaire, tous auront besoin, à un moment ou à un autre, de la police. Je leur ai également illustré, très concrètement, ce que représenterait l’absence de policiers dans une société. Par exemple, à nos carrefours, compte tenu du manque de courtoisie et de l’incivisme qui règnent parfois sur nos routes.

Je les ai invités à réfléchir sur l’expérience de leurs propres familles : « Vos parents n’ont-ils jamais eu besoin de la police ? » Et là, plusieurs exemples positifs ont été cités, preuve que cette institution joue un rôle réel et précieux dans notre quotidien.

À travers ce partage, je voudrais lancer un appel aux parents : cessons de dévaloriser certaines professions auprès de nos enfants. Chaque corps de métier contribue à sa manière au développement de notre pays. A tous les Policers, je dis bravo le gars ! Soyons fiers de notre profession.

En conclusion, j’ai tenu à rappeler à ces jeunes ma fierté et mon attachement à cette noble corporation qu’est la police, dont la mission essentielle mérite respect et reconnaissance.

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