Chers amis,
Mesdames et Messieurs,
Les enfants portent haut les valeurs de la justice au Bénin.
Le samedi 28 juin à Cotonou, j’ai eu le privilège de participer au procès fictif des enfants, un exercice aussi pédagogique qu’inspirant, où les enfants ont brillamment incarné les rôles de juges, avocats, greffiers, procureurs, auteurs, victimes et témoins. Ils ont fait vivre la justice avec force, rigueur et émotion.
👩🏽⚖ Les voir plaider, juger, argumenter et défendre avec tant de sérieux, de courage et d’aisance a été pour moi un moment d’une rare intensité. Ces enfants ont démontré que l’on peut s’engager pour la justice à tout âge. Ils m’ont émue, touchée, et surtout rendue fière d’avoir pu les accompagner dans cette immersion au cœur du droit, de la justice et de la responsabilité citoyenne.
Je soutiens cette initiative car depuis 2004 je porte en moi le rêve de voir naître ce type de projet au Bénin. Cette année-là, j’ai eu l’honneur de représenter le Bénin aux côtés de brillants esprits du continent, lors du procès fictif africain sur les droits de l’homme à Dar-es-Salaam (Tanzanie), en tant qu’étudiante à l’Université d’Abomey-Calavi.
L’équipe du Bénin fut sacrée meilleure plaideure de l’Afrique francophone, un moment fondateur de mon engagement pour la justice, la sécurité et les droits humains. Je rends un hommage sincère à mon coéquipier Mr Samuel Noutohou et à nos éminents encadreurs le Professeur Joseph Djogbenou et Mr Gilles Badet sans qui, cette expérience n’aurait pas été possible et aussi enrichissante.
✨ Porter une vision et ne pas pouvoir l’accomplir soi-même ne doit jamais empêcher de soutenir ceux qui en font une réalité.
C’est dans cet esprit que j’apporte tout mon appui à la Fondation Junior Deguenon, initiatrice de ce projet novateur, et je rêve de voir cette initiative prendre une dimension continentale et pourquoi pas mondiale, à la hauteur de sa pertinence et de son impact.
📢 J’en appelle respectueusement au soutien des autorités nationales, régionales et des organisations internationales pour faire grandir l’initiative, afin qu’ensemble, nous continuions à cultiver la graine de justice dans le cœur de nos enfants.
Le procès fictif des enfants au Bénin est devenu bien plus qu’un simple exercice ; c’est un véritable outil d’éducation civique, d’émancipation et d’éveil des consciences. Je réaffirme mon engagement à former, sensibiliser et responsabiliser les jeunes générations, afin qu’elles deviennent des actrices et acteurs éclairés d’une justice équitable, accessible et humaine.
Vous pouvez vous y engager aussi.