Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Il n’y a pas de justice internationale sans coopération internationale. En ce jour de commémoration de la journée mondiale de la Justice internationale, Il me plaît de saluer le rôle prépondérant que joue l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC-INTERPOL) dans ce processus.
L’INTERPOL, plus grande organisation de Police au monde avec à ce jour, 196 pays membres, met à la disposition de ses pays des outils et capacités leur permettant de lutter efficacement contre la criminalité transnationale organisée de même que les crimes graves qui sont de la compétence de la Cour Pénale Internationale. A titre illustif, les notices d’INTERPOL de diverses couleurs aident aux échanges d’information, à l’identification de suspects et à l’arrestation de fugitifs. La notice rouge par exemple est adressée aux services chargés de l’application de la loi du monde entier à l’effet de localiser une personne susceptible de représenter une menace pour la sécurité publique et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, de sa remise ou d’une mesure similaire conforme au droit. D’autre part, il y a les notices spéciales INTERPOL-Conseil de sécurité de l’ONU. Elles alertent la communauté policière mondiale sur des personnes et entités faisant l’objet de sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il peut s’agir de gel des avoirs, une interdiction de voyager ou un embargo sur les armes.
En tant qu’agent chargée de l’application de la loi, précédemment Coordinatrice de l’unité de lutte contre la traite des personnes au siège d’INTERPOL, ancienne Cheffe BCN-INTERPOL Cotonou et actuellement Directrice de la Coopération et de l’entraide judiciaire, je me réjouis de ma contribution significative à la coopération pénale internationale facilitant ainsi la justice pénale internationale.
En résumé, la justice pénale internationale est une chaîne et chaque maillon a un rôle bien précis à jouer afin de garantir un monde plus sûr pour tous.