Immersion passionnante dans les fondements et les évolutions contemporaines de la rédaction normative — notamment à l’ère de l’intelligence artificielle.

Chers amis,

Mesdames et messieurs,

Du 23 au 25 octobre, j’ai eu le privilège de participer à une formation exceptionnelle en légistique, animée par le Professeur Cisse, éminent spécialiste de la matière. La session, qui réunissait des Officiers de Police, Magistrats, universitaires, planificateurs et autres acteurs du monde juridique et institutionnel, a offert une immersion passionnante dans les fondements et les évolutions contemporaines de la rédaction normative — notamment à l’ère de l’intelligence artificielle.

Une formation riche, dynamique et inclusive

Dès les premières heures, le ton était donné : rigueur, pédagogie et interaction.
Le Professeur Cisse a su rendre accessible et vivante une discipline souvent perçue comme technique et abstraite. Grâce à sa maîtrise du sujet et à une approche à la fois méthodologique et concrète, il a su captiver l’auditoire, tout en favorisant une réelle participation de chacun.

Les échanges entre praticiens du droit, universitaires et planificateurs ont permis de croiser les expériences et d’illustrer la richesse de la légistique comme outil de gouvernance, de transparence et de cohérence institutionnelle.

Légistique assistée par l’IA : vers une nouvelle ère de la rédaction normative

Une des grandes innovations de cette formation résidait dans l’introduction de la légistique assistée par l’intelligence artificielle (IA).
Nous avons exploré les potentialités des outils numériques dans la conception, la rédaction et la relecture des textes normatifs, notamment pour :

détecter les incohérences terminologiques ou structurelles,
harmoniser les définitions juridiques,
vérifier la conformité des références légales,
et améliorer la clarté rédactionnelle.
Cependant, le professeur Cisse a insisté sur un point essentiel : l’IA n’est pas un substitut, mais un assistant.
L’humain demeure au centre du processus. La légistique assistée par l’IA ne remplace pas le raisonnement juridique, elle le renforce, en offrant au législateur et au praticien une vision plus complète, plus rapide et mieux documentée.

Une expérience véritablement augmentée

Au terme de cette formation, je me suis sentie augmentée — non seulement par les connaissances acquises, mais aussi par la qualité des échanges, la diversité des profils présents et la profondeur des réflexions partagées.

La façon dont le Professeur Cisse a délivré le cours, alliant pédagogie, dynamisme et humanité, a rendu cette expérience unique.
Elle a permis à chacun de percevoir la légistique non plus comme un exercice administratif, mais comme un véritable art au service de la clarté, de la justice et de l’efficacité normative.

Enseignements clés à retenir

La légistique est un instrument de gouvernance moderne, garantissant la qualité, la lisibilité et la cohérence des textes.
L’IA est un levier d’appui, à condition d’être utilisée avec éthique, discernement et supervision humaine.
La formation continue des acteurs du droit et de l’administration est indispensable pour accompagner la transformation numérique des institutions.
La collaboration interprofessionnelle (magistrats, policiers, universitaires, planificateurs, juristes) enrichit la production normative et favorise une approche transversale des politiques publiques.
Conclusion

Cette formation en légistique, centrée sur les apports de l’intelligence artificielle, marque un tournant dans notre manière de concevoir et de rédiger les normes.
Elle rappelle que le progrès technologique, bien encadré, peut être un formidable allié du droit, à condition de rester au service de l’humain et de l’intérêt général.

Sous la direction inspirante du Professeur Cisse, nous avons tous quitté la salle avec la conviction que la légistique de demain sera à la fois rigoureuse, éthique et augmentée

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